Je conclus, monsieur le président.
Nous devons avoir à l’esprit la réalité d’un monde indo-persan dont l’Afghanistan constitue le cœur. L’objectif immédiat de cette guerre doit être de retrouver la confiance du peuple afghan, sinon, comme les Soviétiques, nous garderons une plaie au flanc pendant des années. Nous avons perdu la confiance des Afghans et, sans elle, nous aboutirons à un humiliant retrait, sans avoir atteint nos objectifs de stabilisation du pays et de défense des libertés. Pour y parvenir, une homogénéisation du type d’actions menées par les différents contingents est indispensable.
Tous les alliés s’interrogent, aujourd’hui, sur la pertinence de leur présence dans cette zone. On ne peut prendre le risque d’un effet domino de retraits successifs : un calendrier doit lier les différents contingents.
Je conclurai, avec Gordon Brown, qu’« un Afghanistan plus sûr, plus stable et doté d’un gouvernement efficace contribuera à un monde plus sûr ».