J'ai moi-même été co-signataire d'un rapport sur lequel nous avions travaillé à cinq, et l'expérience montre que trop de rapporteurs rend la coordination plus complexe.
L'originalité de la délégation à la prospective, à laquelle j'appartenais déjà, est que nous nous plaçons dans le temps long. Bien que leur perspective soit différente, je crois toutefois que nous gagnerions à nous coordonner avec les commissions législatives - je pense par exemple à la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, qui pourrait le cas échéant traduire par des mesures législatives ce que nous proposerons dans le rapport sur les nouvelles mobilités en zones peu denses, dont j'espère qu'il pourra être présenté avant Noël.
Enfin, il me semble que la délégation à la prospective devrait se saisir de la question de l'avenir du travail et de ce que l'on appelle l'uberisation.