Pour préciser le champ de cet amendement, nous parlons bien de personnes qui entreraient dans un établissement d’enseignement supérieur, sans y être habilitées ou y avoir été autorisées ; il ne concernerait donc évidemment ni les étudiants ni les personnels.
Il est effectivement important de préserver la qualité des débats qui se tiennent dans les enceintes universitaires, mais je rappelle que l’entrave à la liberté d’expression est déjà un délit qui est sanctionné par l’article 431-1 du code pénal. C’est pourquoi je donne un avis de sagesse sur cet amendement.