Intervention de Annick Billon

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 29 octobre 2020 : 1ère réunion
Échange de vues sur l'organisation du travail de la délégation pour la session 2020-2021

Photo de Annick BillonAnnick Billon, présidente :

Chers collègues, nous nous retrouvons aujourd'hui pour notre première réunion de cette session 2020-2021.

Avant les échanges auxquels nous allons procéder sur notre programme de travail et divers sujets dont je souhaite vous informer, je vous propose de faire un point rapide sur la place des sénatrices depuis le dernier renouvellement. On relève en effet des avancées certaines en termes de féminisation du Sénat et d'accès des sénatrices aux responsabilités au sein de notre assemblée.

Entre le renouvellement de 2017 et celui de 2020, le pourcentage de sénatrices est passé de 29,3 à 33,6 %. On comptait 102 sénatrices en octobre 2017, il y en a aujourd'hui, en octobre 2020, 117. L'augmentation est donc de quasiment 15 %.

Entre les élections de 2017 et la fin de la précédente mandature (2017-2020), le nombre de sénatrices est passé de 102 à 119 (chiffre constaté à la veille des élections de 2020), soit une hausse de 17 % en trois ans. On le sait, d'un renouvellement à l'autre, la proportion de femmes progresse au gré des remplacements : les trois dernières années ne font pas exception à ce constat classique.

Fait très positif, on note une féminisation sans précédent du bureau du Sénat, avec 46 % de femmes, soit presque la parité : 4 vice-présidentes sur 8 et 8 secrétaires sur 14.

Le classement des commissions permanentes en fonction de la proportion de sénatrices est le suivant :

· la commission des affaires sociales est la plus féminisée avec plus de 60 % de sénatrices et une présidente (le bureau, lui aussi est mieux que paritaire : 55 % de sénatrices) ;

· configuration inédite, la commission des lois, où le pourcentage de sénatrices s'élève à 42,9 %, occupe la deuxième place ;

· la commission de la culture, qui comprend 39 % de femmes, reste la troisième en termes de féminisation ;

· la commission des affaires économiques occupe désormais la quatrième place avec un tiers de femmes, et non plus la deuxième comme c'était le cas en 2017-2020. Elle a par ailleurs gardé sa présidence féminine, qui était une « première » en 2017 et un symbole important, cette commission ayant été considérée longtemps comme plutôt masculine ;

· puis vient la commission du développement durable (30,6 % de femmes) ;

· les commissions des affaires étrangères et des finances restent les moins féminisées (respectivement 16,3 % et 12,2 %).

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