Intervention de Annick Billon

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 29 octobre 2020 : 1ère réunion
Échange de vues sur l'organisation du travail de la délégation pour la session 2020-2021

Photo de Annick BillonAnnick Billon, présidente :

Nous retenons donc la proposition de Martine Filleul sans attendre la reconstitution du groupe France-Pologne.

Je reviens sur l'événement organisé le 15 septembre sur l'engagement des femmes dans la Résistance, initialement programmé en mai 2020, à l'occasion de la Journée nationale de la Résistance. L'année 2020 étant marquée par le 75e anniversaire de la libération des camps, la journée nationale du 27 mai 2020 revêtait une dimension particulière.

La Résistance a constitué un véritable vivier de femmes politiques dès le début de la IVe République : En cette année de renouvellement sénatorial, cette référence à la Résistance avait donc du sens. Une plaque, installée dans la galerie des bustes en 2014 à l'initiative de la délégation aux droits des femmes, rend d'ailleurs hommage aux sénatrices issues de la Résistance.

Compte tenu du contexte sanitaire, notre événement a été organisé selon un format moins ambitieux que ce qui était envisagé. Nous sommes partis du témoignage d'une ancienne résistante, Jacqueline Fleury, déportée à Ravensbrück en 1944, et du livre de souvenirs qu'elle a publié à la fin de 2019. Cet ouvrage tout à fait remarquable a d'ailleurs tout récemment reçu le Prix littéraire de la Résistance et de la déportation.

Les collègues qui ont participé à l'animation de cet après-midi d'échanges avec Jacqueline Fleury (Marta de Cidrac, Max Brisson, Laure Darcos, Laurence Cohen, Laurence Rossignol et Claudine Lepage) confirmeront l'intérêt de cette séquence et seront d'accord avec moi, je pense, pour dire que ce moment a été riche en émotions.

Le volume d'actes vient d'être publié sous forme d'un rapport d'information et vous sera communiqué : je vous en recommande vivement la lecture.

Compte tenu de l'absence des membres du groupe Les Républicains qui sont excusés en raison de la tenue simultanée d'une réunion à laquelle ils doivent participer, nous allons échanger sur le programme prévisionnel de la délégation, mais nous reporterons son adoption à une date ultérieure.

Nous devrons prévoir les modalités de la restitution des travaux organisés dans leurs départements par les collègues qui ont souhaité faire partie du groupe de « référents » créé au sein de la délégation fin 2019 pour établir un suivi, dans les territoires, des mesures annoncées à la fin du Grenelle de lutte contre les violences conjugales. Le confinement n'a pas permis à tous les référents de la délégation de mener ces travaux que j'ai néanmoins pu effectuer en Vendée la semaine précédant le début du confinement.

Ces « référents » ont en principe réuni les acteurs et actrices de la lutte contre les violences de leurs départements respectifs pour établir un état des lieux des avancées et des difficultés constatées au niveau local dans la mise en oeuvre de ces politiques publiques et pour mettre en valeur certaines bonnes pratiques qui gagneraient à être largement diffusées.

La crise sanitaire a dans certains cas empêché la tenue des réunions qui avaient été programmées initialement.

Le groupe de « référents » a également été affecté par le renouvellement sénatorial, certains de nos collègues ne faisant plus partie de la délégation. Nous pourrons évidemment les associer à ces échanges.

Qu'en pensez-vous ?

Parmi les présents, lesquels ont pu mener ces travaux ?

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