Les Britanniques ont les mêmes contraintes économiques que nous. Prennent-ils la mesure des conséquences ? De notre côté, nous sommes prêts. Les ministres européens concernés se réunissent régulièrement pour gérer l'éventualité d'un no deal. Cela signifie s'organiser pour une relation commerciale proche du cadre de l'OMC, sans compter les questions douanières. C'est colossal, mais nous sommes prêts à l'affronter ; je ne suis pas sûr que le Royaume-Uni le soit. Nous souhaitons un accord. Les Britanniques veulent traiter à part la question de la pêche, ce qui n'est pas étonnant, car ils y sont en position de force. Mais il faut l'éviter, car un accord nécessite de discuter de tous les sujets ensemble. Ce n'est pas le chemin que nous prenons.