Monsieur le secrétaire d’État, je souhaiterais vous interroger sur les pannes fréquentes du réseau téléphonique fixe et mobile de l’opérateur Orange que subissent les abonnés de mon département de la Mayenne.
Des maires et des élus locaux sont saisis chaque semaine de tels dysfonctionnements par leurs administrés. Des lignes téléphoniques sont coupées, parfois sur de longues périodes – plus d’un mois – avant qu’un dépannage satisfaisant ne soit opéré par des entreprises sous-traitantes du groupe Orange. L’utilisation du service de déclaration des sinistres accessible via le numéro de téléphone 3900, pour les particuliers, ou 3901, pour les professionnels, n’est pas satisfaisante.
Quant aux personnes âgées, elles sont totalement démunies face à ces procédures, alors que le téléphone est, pour bon nombre d’entre elles, le seul outil de communication ; bien au-delà, il est indispensable pour alerter les secours et leurs familles.
Les services de traitement des demandes de dépannage sont parfois dénués de sens relationnel et d’humanité. Imprécis dans les interventions, ils manquent cruellement de réactivité.
De plus, de trop nombreuses zones blanches subsistent. Par conséquent, les habitants de ces territoires ont le sentiment de subir une double peine en étant privés à la fois du téléphone fixe et d’un accès insatisfaisant à la téléphonie mobile.
Je veux citer quelques exemples : une personne âgée secourue après de longues heures seulement, parce que sa téléalarme ne pouvait pas fonctionner ; des agriculteurs ne pouvant compter sur l’alarme de leurs bâtiments agricoles et devant effectuer des tours de garde pour veiller sur les animaux. À l’ère du 100 % numérique et du New Deal mobile, il est insupportable que des particuliers, des entreprises, des artisans, des commerçants, ou encore des collectivités locales ne puissent pas être dépannés rapidement.
Alors, monsieur le secrétaire d’État, quelles mesures comptez-vous prendre afin que le groupe Orange réponde aux exigences de ses missions de service public ?