Monsieur le secrétaire d’État, votre collègue Olivier Véran disait très récemment que les parlementaires bavardaient pendant que les soignants se battaient pour sauver des vies. Or il y a aussi des parlementaires qui se battent pour défendre les conditions de travail des soignants et défendre l’offre de soins, notamment dans le département des Hauts-de-Seine, qui est aussi le vôtre.
Je tiens à évoquer devant vous la situation de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui est aussi votre commune. Vous y avez d’ailleurs été membre du conseil municipal des jeunes.
L’hôpital Raymond-Poincaré de Garches est, pour tout le monde, un hôpital spécialisé dans la traumatologie. Il est une référence mondiale, également connu pour sa prise en charge extrêmement efficace des handicaps des enfants. Aussi je ne comprends pas la décision du Gouvernement de le fermer et de transférer une partie de l’offre de soins à l’hôpital de Boulogne. L’argument est que cet hôpital n’est pas assez rentable. Peut-on encore utiliser un tel adjectif en pleine pandémie ? Pour ma part, je pense qu’on doit maintenir partout, sur tous les territoires, l’offre de soins, car elle permet de disposer de ressources extrêmement importantes en période de crise.
Vous allez sans doute m’expliquer que le Gouvernement a décidé un report du déménagement de 2025 à 2027. Je préférerais, compte tenu des conditions dans lesquelles travaillent les soignants aujourd’hui, de leur investissement à l’hôpital de Garches, que vous nous annonciez ici, en séance, l’abandon du projet de démantèlement de cet hôpital.