Madame la sénatrice Marta de Cidrac, je connais votre investissement dans l’insertion professionnelle de notre jeunesse, et je tiens à le saluer.
Je souhaite vous apporter plusieurs éléments d’éclairage sur le pilotage et sur le suivi des allocations versées par l’Agence de services et de paiement aux jeunes identifiés par les missions locales d’Île-de-France.
Permettez-moi d’abord d’indiquer que les services de l’État sont pleinement investis dans ce pilotage et ce suivi. En effet, des échanges très réguliers sont conduits entre la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, la Direccte, l’ASP et les missions locales pour lever les différentes difficultés qui sont rencontrées.
Chaque mois, un relevé des anomalies qui apparaissent dans le paiement des allocations des jeunes d’Île-de-France est partagé entre les services de l’État, l’association régionale des missions locales et la direction régionale de l’ASP.
L’ASP transmet alors aux missions locales une version mise à jour du fichier des anomalies rencontrées afin que celles-ci puissent les traiter et y remédier.
En sus de ce suivi extrêmement régulier, d’autres échanges sont organisés pour répondre aux problèmes rencontrés par les acteurs sur le terrain. D’abord, un accueil téléphonique dédié aux missions locales est ouvert par l’ASP depuis le 31 août afin de répondre à des questions spécifiques sur des dossiers. Cette ligne directe entre les missions locales et l’ASP est un élément clé dans la résolution des problèmes que peuvent rencontrer les missions locales.
Par ailleurs, une réunion annuelle associant l’ASP, les missions locales et la Direccte est également organisée pour informer les missions locales et échanger avec elles sur les procédures de paiement. Dans la majorité des cas, le décalage des paiements est dû à des absences de pièces justificatives. Dès lors que les pièces sont intégralement fournies, le jeune est payé sous huit jours.
Tout est donc mis en œuvre pour fluidifier les échanges entre les services et faciliter la régularisation des versements d’allocations. Le cas échéant, madame la sénatrice, je resterai pleinement à votre écoute sur ce dossier.