En complément des informations données par le rapporteur général, je rappelle que, depuis sa création en 2007, la Camieg dégage des excédents importants sur les fonds d’assurance maladie complémentaire obligatoire qu’elle gère. Le montant de ses réserves s’élèvera à 458 millions d’euros en 2021, et à 1 milliard d’euros en 2035.
Vous le savez, la crise sanitaire a entraîné une baisse des dépenses des régimes complémentaires, en écho à la forte mobilisation de l’assurance maladie obligatoire de base pour lutter contre le virus. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a lancé une concertation avec l’ensemble des employeurs et les organisations syndicales représentatives du secteur des industries électriques et gazières.
Les travaux menés depuis mars 2020 dans le cadre de cette concertation ont abouti à la définition de mesures réglementaires, dont bénéficieront prochainement les assurés.
Je souhaite vous en donner quelques détails : le Gouvernement s’est engagé à procéder, dès le 1er janvier 2021, à une baisse des cotisations pesant sur les assurés et les retraités. Par exemple, pour un salaire brut mensuel de 2 500 euros, la baisse des cotisations sera d’environ 11 euros par mois, soit une baisse annuelle de 132 euros. Le Gouvernement procédera également à une amélioration de la prise en charge des frais d’optique de ces assurés.
En conclusion, ces mesures visent ici un double objectif : elles participent, d’une part, à la relance et à l’amélioration directe du pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés des industries électriques et gazières et, d’autre part, au redressement des comptes du régime général au travers d’une contribution des régimes complémentaires d’assurance maladie pour faire face au surcoût né de la crise sanitaire.
Le Gouvernement est donc défavorable à ces deux amendements.