Mon cher collègue, ce n’est tout de même pas à la commission de procéder aux rectifications… Vous disposez d’un certain nombre d’amis en son sein : ils auraient pu vous en informer. Je regrette, pour ma part, de ne pas l’avoir fait. Dont acte !
Je comprends bien les difficultés que connaît le pavillon français. Elles sont dues, notamment, aux charges pesant sur les salaires des marins. Mais ce n’est pas nouveau ! J’en entends parler chaque année depuis que je siège à la commission des affaires sociales. Je m’étonne que l’on n’ait pas encore apporté de solution pérenne. La crise actuelle vous fournit l’occasion de soulever de nouveau ce problème – et c’est normal.
Madame la secrétaire d’État, au-delà de l’aide ponctuelle prévue par le Gouvernement, je souhaite que l’on se saisisse de cette question pendante. On laisse prospérer des pavillons étrangers alors qu’il faut défendre nos marins et la flotte maritime française.