Élue d’une région qui produit le pouilly, je parle ici au nom de M. Canevet, qui m’a chargé de défendre le cidre.
Nous pensons à nos collègues vignerons, mais cet amendement m’offre l’occasion de rappeler, à l’intention de ceux qui ne les pratiquent pas, que tous les métiers qui sont en contact avec la nature se trouvent pris dans un épouvantable effet de ciseaux avec ce confinement : ils subissent une perte de débouchés alors que la nature ne s’arrête pas. Il en va de même en ce qui concerne les éleveurs, qui n’ont plus de débouchés pour leurs animaux.
Ils ne peuvent pas placer leurs salariés en chômage partiel, car le travail continue de façon exactement identique, mais sans rentrées d’argent. Il est donc absolument nécessaire de prévoir un traitement différencié pour ces métiers en contact avec la nature. Je vous remercie d’entendre cet appel.