Je remercie notre collègue Bernard Jomier de la sagesse dont il fait preuve.
La filière viticole fait des efforts importants en matière de prévention, il s’agit donc de trouver un juste milieu. Je suis d’accord : ce n’est pas le moment d’évoquer la taxation comportementale. À chaque jour suffit sa peine ! Bien entendu, il faudra un jour y réfléchir.
Je voudrais remercier nos collègues qui ont bien compris le dispositif évoqué par Nathalie Delattre, dont l’enjeu est la survie de ce secteur. Nous avons, bien sûr, à l’esprit les taxes américaines, ou autres dispositifs, qui ne sont pas près de disparaître, malgré le changement de président.
En conséquence, il était important de donner un signe fort à ces activités locales qui supportent des territoires et qui sont particulièrement touchées. Je vis dans un territoire viticole qui subit une baisse d’activité de 30 % dans un secteur économique qui pèse 5 milliards d’euros. À ce compte, ces territoires peinent à s’en sortir et s’ajoute à la crise sanitaire une crise économique profonde.
Nous resterons toutefois attentifs, comme ces secteurs le sont eux-mêmes, à la prévention, conformément au rôle dévolu à la commission des affaires sociales et je suis convaincu que nous saurons trouver une voie de compromis.