Je me pencherai plus spécialement sur la question du sport professionnel et encore plus particulièrement sur la Ligue nationale de basket dont les clubs professionnels, si la position de la fédération perdure, seront mis en cessation de paiement.
La Ligue souhaite aujourd'hui suivre la position du gouvernement, imposant la poursuite des compétitions à huis clos sous peine de l'impossibilité de bénéficier du chômage partiel pour les clubs qui ne jouent pas. Or il n'y a pas ou plus de droits de retransmission télévisée en basket, en volley et en hockey. La billetterie représente à elle seule 20 % à 30 % des recettes et les partenariats le reste, soit 70 à 80 %.
Les clubs sont vent debout contre le fait de devoir jouer. Ils sont prêts à continuer les entraînements tout en plaçant les joueurs en partie en chômage partiel, notamment lors des compétitions. Si la Ligue et le président des ligues continuent à suivre Bercy - et je rappelle qu'il n'y a pas que le foot et le rugby -, les autres disciplines du sport professionnel telles que le volley, le hand, le hockey et basket seront condamnées. Je considère nécessaire, dès lors, de distinguer les disciplines percevant des droits de retransmission télévisée de celles qui n'en perçoivent pas. J'ajoute que le sport professionnel féminin est dans une situation encore plus dramatique.
Quelle est votre position sur ce sujet ? Qu'envisagez-vous ? Au niveau des clubs, les problèmes sont nombreux car nous n'avons pas encore d'organisation territoriale opérationnelle, que ce soit au niveau des conférences régionales du sport ou des conférences de financement.