Je vous remercie à mon tour pour les informations que vous nous avez apportées, notamment concernant les actions mises en place à la suite du Grenelle. Vous évoquiez la possibilité pour les femmes victimes de violences de porter plainte au sein même des hôpitaux. Pour que cette mesure soit efficace, j'aimerais revenir, en tant qu'avocate, sur un élément : la formation des professionnels au recueil des plaintes. Pourriez-vous nous indiquer quels moyens peuvent être consacrés à cette question au niveau des préfectures ? Comment s'articule cette opération avec les associations d'aide aux victimes, et notamment les unités médico-judiciaires (UMJ) au sein des hôpitaux ? Je crois vraiment nécessaire de simplifier les démarches pour les femmes victimes de violences conjugales. Elles doivent être accompagnées au mieux. Le système doit s'organiser autour d'elles, et non les contraindre à effectuer seules les différentes démarches, notamment administratives. Nous le savons, le fait de porter plainte est fondamental pour les suites judiciaires. La formation et la coordination des différents acteurs doivent de ce fait constituer des points d'attention.