L’article 24 dispose notamment : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale […] »
Madame la sénatrice, il sera toujours permis de filmer des policiers ou des gendarmes, et d’adresser à la justice des documents vidéo. Mais nous voulons éviter que ces gendarmes et ces policiers aient une cible dans le dos, que leur photo soit mise en ligne sur des réseaux sociaux ou dans des médias, assortie d’appels au meurtre ou au viol. Il est anormal que des petits garçons de 8 ans n’osent pas dire à l’école, au moment de la rentrée scolaire, que leur papa est policier par peur de le mettre en danger.