Monsieur le sénateur Serge Babary, je connais suffisamment votre clairvoyance, votre connaissance du terrain, votre proximité avec les petits commerces – notamment ceux de Tours, mais sans doute aussi ceux de toute la France –, pour savoir que vous comprenez parfaitement ce que vous dites ne pas comprendre.
Vous comprenez parfaitement que notre préoccupation à tous, ici, celle du Premier ministre, celle du Gouvernement et, je pense, celle de toutes les sénatrices et de tous les sénateurs, c’est de garantir la sécurité sanitaire des Français et de réduire la circulation du virus. C’est notre objectif premier, parce qu’il ne peut pas y avoir de relance forte de l’économie tant que pèse sur nous cette menace sanitaire. Sur ce sujet, nous essayons d’apporter, dans le cadre du confinement, les réponses les plus efficaces possible.
Je sais que vous comprenez parfaitement que les petits commerces de proximité, comme d’ailleurs tous les commerces, sont au cœur des préoccupations du Premier ministre, de l’ensemble des ministres et de la majorité. §La preuve en est que nous leur avons apporté un soutien financier massif et que nous continuerons à le faire tant que la crise sanitaire durera.
Vous comprenez aussi parfaitement que nous voulons rouvrir dans des conditions de sécurité sanitaire totales. De concert avec la ministre du travail Élisabeth Borne et le ministre de la santé Olivier Véran, nous avons travaillé sur un protocole sanitaire qui engagera tous les commerces, petits ou grands. Nous le soumettrons vendredi au Premier ministre, avant qu’il ne soit évalué et validé par les autorités scientifiques afin d’être rendu disponible pour tous les commerces en début de semaine prochaine.
Sur cette base, le Premier ministre et le Président de la République décideront, à la fin du mois de novembre, du jour de réouverture des commerces.
Croyez-moi, monsieur le sénateur, les choses sont faites sérieusement, dans l’intérêt des commerces et dans l’intérêt des Français dans leur ensemble.