Intervention de Philippe Folliot

Réunion du 18 novembre 2020 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Avenir du sport amateur et professionnel

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Le sport pèse 0, 13 % du budget de l’État, mais représente 1, 73 % du PIB national.

Depuis le début de la crise, les fédérations du sport amateur ont perdu en moyenne entre 10 % et 30 % de leurs licenciés et des centaines de millions d’euros de recettes, ce qui ne manquera pas d’avoir des conséquences sur l’activité économique de nos territoires et sur le lien social – n’oublions pas que le sport est l’un des moyens pour nos jeunes d’échapper aux addictions et à la délinquance.

Le sport professionnel est tout aussi durement touché. En qualité de président de l’amicale parlementaire du rugby, au nom de mes 120 collègues membres, je voudrais vous dire combien la situation est difficile dans notre sport, qui dispose, avec le Top 14, du meilleur championnat au monde.

À trois ans de l’événement majeur qu’est la Coupe du monde de rugby France 2023, nos clubs risquent de se retrouver singulièrement menacés, et l’équipe de France, malgré ses derniers résultats encourageants, singulièrement affectée.

Si le football, qui profite d’importants droits de télévision, est peut-être un peu moins touché, les championnats gérés par les ligues de basket-ball, de hockey sur glace et de handball sont, comme le rugby, menacés dans leur existence même, car leurs recettes dépendent essentiellement des spectateurs et des hospitalités.

Monsieur le Premier ministre, si 2 milliards d’euros ont été versés pour venir en aide à la culture, ce dont nous nous félicitons, pouvez-vous nous détailler les 400 millions d’euros qui concernent le sport, professionnel ou amateur, qui joue un rôle si essentiel dans notre société ?

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