Madame la secrétaire d’État, nous sommes contraints, au titre des engagements de l’accord de Paris, d’aboutir d’ici à 2050 à la neutralité carbone.
On le sait, les transports représentent environ 30 % de la totalité des émissions. De nombreux pays – les États-Unis, la Chine, l’Allemagne… – investissent des sommes importantes afin d’être, eux aussi, en mesure de respecter leurs engagements.
L’industrie française n’est pas en reste, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes, où Air Liquide, Michelin et Plastic Omnium, notamment, investissent des sommes considérables, soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs filiales, et les grandes régions industrielles accompagnent cette filière.
Dans ce contexte, le risque est élevé que les politiques ne soient pas ciblées. C’est pourquoi ma question porte sur les choix et les priorités du Gouvernement. Par exemple, sur quel programme de recherche allez-vous concentrer les moyens les plus significatifs ? Quelle stratégie allez-vous mettre en place pour transformer l’hydrogène gris en hydrogène vert ? À quelle filière industrielle de la mobilité allez-vous donner priorité, l’aérien, le ferroviaire ou le transport routier ? Sur laquelle de ces priorités allez-vous mobiliser les moyens européens ? La Commission européenne alloue des moyens très substantiels à la filière de l’hydrogène. Nous voudrions connaître là aussi vos priorités en ce qui concerne les partenariats européens.