J’ai bien compris la nécessaire coordination à l’échelon européen, mais je m’interroge sur l’échelon national.
Quand la France s’est dotée d’une ambition nucléaire, elle a mis en place une organisation, avec, à sa tête, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Quand elle s’est dotée d’une ambition spatiale, elle a aussi mis en place, avec le Centre national d’études spatiales (CNES), une organisation capable de véritablement piloter une filière, sachant qu’il s’agit d’une filière de recherche et de formation, organisant aussi les industries, d’une certaine façon.
Alors que l’hydrogène est à la mode en ce moment, de nombreux acteurs se dispersent sur des sujets sans doute pertinents, au risque toutefois de manquer de cohérence.