Il y a incontestablement une certaine inertie de l'institution à l'égard d'un certain nombre de ces comportements. Sur une affaire assez politique, il y a plus de vingt ans, j'avais été étonné que certains noms se retrouvent dans la presse le lendemain de l'audition. L'une des personnes mentionnées était membre du cabinet où j'exerçais et, comme l'audition n'avait pas été très favorable, à 62 ans, on l'a mis dehors, parce que le cabinet ne voulait pas ce genre de publicité ; il a été blanchi ensuite... Il a voulu savoir par qui l'information avait été diffusée. À l'époque, on utilisait encore des fax. Le numéro de fax était celui du greffe. Il n'y a jamais eu d'enquête, et on n'a jamais trouvé qui était à l'origine de la fuite. En fait, tout le monde avait accès au fax du greffe...