Vous m'avez demandé si j'avais l'intention d'allouer des moyens supplémentaires aux AESH et aux AED.
J'ai déjà répondu hier en séance publique, lors des questions au Gouvernement, au sujet des AESH. Les primes des AESH et des AED font l'objet d'une réflexion dans le cadre du Grenelle de l'éducation. Je n'ai donc pas de réponse à ce stade.
Pourquoi avoir choisi les trois académies qui ont été retenues ? Cette répartition géographique nous a semblé pertinente. Les caractéristiques propres à chaque académie nous semblent également intéressantes. On sait que l'académie de Lille, par exemple, a des besoins très particuliers. L'académie de Nantes dispose de davantage de moyens et de souplesse. Cela nous permet d'avoir un échantillonnage assez représentatif de ce que serait l'expérimentation si elle était portée au niveau national.
S'agissant du calendrier, nous sommes en phase préparatoire. Le comité de pilotage est en train de poser les bases de l'évaluation des contrats locaux d'accompagnement (CLA). Pour les évaluer, il faudra observer des critères très précis, qui seront définis dans la phase préparatoire. Ces CLA sont mis en place pour trois ans, avec une clause de revoyure.
L'expérimentation démarrera en septembre prochain, et l'évaluation devrait avoir lieu au printemps suivant. Ainsi que je le disais, le processus sera généralisé si tout fonctionne bien. Si des corrections sont nécessaires, nous les apporterons. Si l'expérience n'est pas concluante, on arrêtera.
Vous m'avez interrogée sur la suppression des REP. Je reviens à mon propos introductif : à ce stade, il n'est nullement question de supprimer quoi que ce soit pendant le temps de l'expérimentation. Le Grenelle de l'éducation est en cours. On va voir ce qui en ressort. Si l'expérimentation se déroule bien, nous verrons comment dé-labelliser certains établissements REP, mais le sujet n'est pas à l'ordre du jour.
Quant aux moyens supplémentaires, à ce stade de l'expérimentation, nous allons fonctionner à moyens constants.