Pendant le confinement, vous avez mis l'accent sur la santé mentale des enfants et des adolescents, en insistant sur le fait que l'Éducation nationale est l'endroit privilégié pour repérer ces situations de mal-être. Mais la médecine scolaire attire peu, et il existe un grand déficit de médecins scolaires, ce qui rendra plus difficile l'identification de ces problèmes.
Vous avez aussi évoqué une grille d'évaluation, ce qui me fait penser à la grille mise en place à l'époque par la secrétaire d'État Marlène Schiappa pour repérer les violences conjugales. Nous nous sommes rapidement aperçus que cette grille était insuffisamment connue et utilisée dans les territoires. Comment allez-vous répondre à ce problème ?
Comment les dispositifs dont vous nous avez parlé, avec notamment une centaine de maternités, dix nouvelles unités mère-enfant et vingt équipes mobiles pour la périnatalité et la psychiatrie, vont-ils être ciblés et choisis ?
Sur les problématiques de l'inceste et de la prostitution, on sait qu'il s'agit souvent d'enfants très jeunes. Que pensez-vous de l'instauration d'un seuil d'âge dans la loi ?