Dans le cadre des 1 000 premiers jours de l'enfant, une proposition de loi1(*) déposée par notre collègue Catherine Morin-Desailly a été examinée au Sénat le 20 novembre 2018, afin de lutter contre l'exposition précoce des enfants aux écrans. Elle a été transmise à l'Assemblée nationale mais pas inscrite à l'ordre du jour. Elle pourrait être utilement reprise.
Avec la présidente Annick Billon, nous sommes allées visiter l'Institut Mutualiste Montsouris, où des gynécologues accueillent des femmes handicapées en leur offrant du matériel adapté et une préparation spécifique à la parentalité. Ces dispositifs pourraient être étendus à la France entière. Le fait que vous développiez ce type d'accueil est louable, mais l'idéal serait d'en prévoir un par département.
S'agissant de la prostitution des mineurs, la question de la communication entre forces de l'ordre sur tout le territoire se pose. Par exemple, mon département, l'Yonne, se trouve très près de Paris : il est donc très facile pour certaines jeunes filles de prendre un train pour s'y rendre et se prostituer. Mais la police à Paris ne prend pas en considération les signalements de la gendarmerie de l'Yonne au sujet de ces jeunes filles.
Par ailleurs, je vous rejoins totalement sur le fait qu'il y a un véritable travail à effectuer en institution. Les conditions ne sont parfois pas réunies pour éviter des drames potentiels, qu'il s'agisse de la prostitution ou des relations entre jeunes. Il faut notamment agir sur le secret et sur la formation du personnel qui va accueillir ces jeunes filles.