Tout d'abord, je m'associe aux félicitations pour votre présidence de cette très belle délégation. Pour ma part, il y a 6 ans, lorsque j'ai été élue pour la première fois au Sénat, j'ai découvert en temps qu'hexagonale toute la problématique de nos régions ultrapériphériques. Le message que je souhaite surtout faire passer, c'est celui d'un travail, à la fois positif, dynamique et dans la plus parfaite entente. Ce n'est pas une délégation comme une autre, c'est une addition de la vision que nous avons de l'égalité sur notre territoire hexagonal et dans les outre-mer.
Je me dois par ailleurs d'évoquer la présidence de Michel Magras : par-delà les opinions politiques que nous avons tous et qui sont différentes, il a su animer et créer un état d'esprit. Seule l'efficacité sur les dossiers comptait. En 2015, toute récente sénatrice et membre de la commission des affaires européennes du Sénat, nous avions travaillé sur les quotas liés au sucre de canne, qui mettaient en péril cette filière dans les outre-mer. Ce dossier fut emblématique puisque nous avons réussi à faire baisser les quotas qui étaient imposés par l'accord international. Dépasser ce type de clivage contribue à l'avancement de nos futurs travaux qui, j'en suis persuadée, continueront de faire prévaloir cet état d'esprit afin que nous puissions ensemble relever les défis pour les outre-mer. On le voit encore aujourd'hui par rapport au Poséi qui se négocie dans le cadre de la PAC au plan européen. Ce sont des enjeux majeurs sur lesquels nous devons faire bloc tous ensemble. Monsieur le président, vous pourrez toujours compter sur ma détermination pour contribuer à ces travaux.