Pouvez-vous revenir, monsieur le ministre, s'agissant du pilotage, sur la rationalisation de l'intégralité des dispositifs nationaux. Intégrez-vous une rationalisation des coûts dans votre réforme ?
Je réagirai ensuite à vos propos selon lesquels certains départements ne seraient pas bons. Je ne crois pas qu'il y en ait des bons ou des mauvais, comme il n'y a pas de bons ou mauvais gouvernements sur cette question. Simplement, certaines situations sont complexes.
Madame Rossignol, monsieur le ministre, vous connaissez tous les deux l'affaire Rachel, le placement, en Isère, d'une petite fille autiste. Le département - ainsi que vous, madame Rossignol - proposait la nomination d'un tiers digne de confiance qui aurait pu être un grand-parent. Le juge a refusé cette proposition. Nous avons ensuite été accusés de ne pas être efficaces dans le placement des enfants en situation de handicap.
Je me méfie donc des positions tranchées, surtout avancées par des personnes qui n'ont pas eu à gérer la protection de l'enfance.
Ma seconde question concerne l'allongement de la durée de la suspension des agréments Assmatt et Assfam. Tous les conseillers généraux et départementaux qui ont la chance de gérer la commission consultative paritaire départementale (CCPD) savent que les suspensions peuvent durer jusqu'à quatre mois et qu'elles sont souvent incompatibles avec le temps juridique. Nous sommes en effet parfois obligés de lever l'agrément d'un professionnel parce que la justice n'a pas terminé son travail.
Envisagez-vous, afin de valoriser ces professionnels, notamment les assistants familiaux, d'augmenter ce temps de suspension ?