Beaucoup de questions ont déjà été posées. Je partage les propos de M. Delahaye : la crise sanitaire a aussi révélé une crise de la réanimation, problème central à tel point que le nombre de personnes en réanimation est un critère pour décider du déconfinement. Ne faut-il pas s'interroger sur notre capacité en la matière par rapport à d'autres pays ? Vu le coût de la crise, il semble judicieux d'investir dans la formation de réanimateurs et d'infirmiers réanimateurs, même si elles durent plusieurs années.
L'isolement a disparu du triptyque « tester, tracer, isoler » qui est devenu « tester, alerter, protéger ». Vous montrez bien dans le rapport que le choix de faire confiance au malade n'a pas été suffisant : « restreindre l'isolement prophylactique à une simple recommandation médicale dénuée de tout effet contraignant n'a pas prémuni le pays contre le surgissement d'une seconde vague », écrivez-vous. Or vous ne formulez pas de préconisation en la matière. Êtes-vous favorables à des contraintes ?