Le présent amendement vise à porter dès 2021 le montant dédié à l’entretien des ouvrages d’art du réseau routier national à 125 millions d’euros par an.
Un audit commandé sur l’état du réseau routier national non concédé en 2018 par le ministère des transports a démontré l’insuffisance de la programmation pour le maintien en sécurité de nos ouvrages d’art.
Des études récentes estiment d’ailleurs que la part de travaux à consacrer aux ouvrages d’art devrait se situer entre 0, 5 % et 0, 8 % de la valeur à neuf des ouvrages en maintenance, alors qu’en France on atteint péniblement 0, 15 % à 0, 2 %. Or, même en dehors des épisodes climatiques qui peuvent à tout moment aggraver la situation, il est impératif d’arrêter la dégradation de ces ouvrages et d’atteindre une situation satisfaisante pour la décennie à venir.
L’idée est d’être en ligne avec les préconisations du rapport d’information de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, intitulé « Sécurité des ponts : éviter un drame », auquel j’ai contribué.
Il n’est pas un département et pas une commune qui ne soient concernés par la problématique des ponts. Vous partagez absolument tous ces préoccupations. Jean-François Longeot a attiré, dans le cadre de l’examen des crédits de la mission « Plan de relance », l’attention du Gouvernement sur ce sujet absolument crucial. Je poursuis dans cette voie.