Toujours au chapitre de la diminution des effectifs, permettez-moi d’aborder le cas de l’Institut géographique national (IGN), qui a perdu, en cinq ans, 169 ETP, soit 11 % de ses effectifs totaux.
L’IGN a pourtant un rôle majeur à jouer en matière de pilotage des politiques publiques de l’écologie en France. Il a pour mission de produire l’information géographique et cartographique de référence qui, à l’heure du changement climatique, est primordiale.
Il joue un rôle particulièrement important dans l’accompagnement des politiques publiques et des collectivités territoriales, notamment dans le cadre des observatoires nationaux de la biodiversité ainsi que des observatoires régionaux.
Comme le souligne le rapport de Nicole Bonnefoy concernant les risques climatiques et les régimes d’indemnisation que j’ai cité précédemment, l’IGN est un outil précieux.
La baisse de 36 ETP, toujours en estimant chacun d’eux à hauteur de 50 000 euros, pourrait être compensée par 1, 8 million d’euros.