Monsieur le président, je voudrais également vous féliciter pour votre parcours personnel et professionnel qui représente un bel exemple pour les cheminots, et saluer votre motivation intacte devant la difficulté, comme l'a malicieusement fait remarquer notre collègue Philippe Tabarot. La crise du TGV, qui se manifeste notamment par des rames remplies à 30 %, n'est peut-être pas seulement conjoncturelle. Avec le développement du télétravail, l'exode des clients professionnels pourrait durer au-delà de la crise sanitaire, comme l'a précisé le président de la commission dans son propos introductif. La logique tarifaire appliquée au TGV ne devrait-elle pas être revue à la sortie de la crise ?
Par ailleurs, le ministre des Transports a confirmé que 4,7 milliards d'euros seront dédiés au ferroviaire dans le cadre du plan de relance, dont une part sera fléchée pour la desserte fine du territoire. Est-ce suffisant pour investir, engager les travaux de maintenance des voies et empêcher la fermeture momentanée ou définitive de ces petites lignes ?
Enfin, une question plus locale et franchement intéressée : pourriez-vous intervenir pour qu'internet soit disponible dans la liaison entre Amiens et Paris ?