Monsieur Farandou, la prééminence de la voiture individuelle reste aujourd'hui totale puisque près de neuf Français sur dix l'utilisent régulièrement pour se déplacer. Cependant, on entend partout qu'il faut un retour fort de l'usage du train, discours relayé par la Convention citoyenne pour le climat, dont l'une des 149 propositions visait à créer les conditions de ce retour à l'usage du train au-delà des voies à grande vitesse. Si l'on veut modifier les comportements, il faut que le train ne soit pas plus coûteux que la voiture, que les tarifs soient acceptables et plus lisibles par le grand public. En outre, l'offre de transport doit être suffisante et attractive, notamment dans les zones rurales de moyenne densité qui ont été progressivement abandonnées par le ferroviaire. Pensez-vous que cette proposition puisse être mise en oeuvre sous votre présidence et si oui, selon quelles stratégies et quel modèle ?