Il s’agit d’un amendement de repli.
Le chiffre estimé par l’IFOP, cité à l’amendement précédent, englobe des situations diverses : des travailleuses précaires, des sans-abri, mais aussi des étudiantes sont ainsi concernées. Ainsi, 270 000 d’entre elles vivaient déjà sous le seuil de pauvreté avant la crise sociale actuelle. Il s’agit donc de s’emparer de ce sujet, d’autant que l’aggravation de la crise touche durement les jeunes.
Cet amendement a donc pour objet de créer un fonds de soutien aux expérimentations de distribution de protections périodiques dans les universités et les établissements scolaires.
Pour établir les modalités de ces expérimentations, il est possible de s’inspirer de celles qui ont été définies dans le rapport précédemment cité, en insistant sur la notion de mise à libre disposition de ces produits de première nécessité.
Pour cela, nous proposons un transfert de crédits à hauteur de 3 millions d’euros.