Merci de vos propos clairs et objectifs. On parle beaucoup du fiasco annoncé de Mediapro, des diffuseurs, de la Ligue de football, mais on oublie souvent les abonnés. Le CSA peut-il les défendre ?
En dehors d'Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye, la parole des experts femmes était très limitée dans les médias durant la crise sanitaire. Comment leur donner une place équivalente à leurs homologues masculins sur le long terme ?
Le 1er avril, LCI diffusait un échange entre un chef de service d'un hôpital parisien et un chercheur de l'Inserm qui s'interrogeaient sur l'opportunité de réaliser des essais cliniques en Afrique pour vérifier l'efficacité du vaccin BCG contre le coronavirus. Le CSA a estimé que l'antenne était « insuffisamment maîtrisée » pour ces « propos abrupts et contestables », et mis fermement en garde LCI.
Mais entendre tous les jours, par des politiques et des experts, que les personnes âgées ou en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront vaccinées en premier par un vaccin n'ayant pas suivi toutes les étapes normales de mise au point et d'analyse des effets secondaires n'est-il pas un propos abrupt et contestable ? Ne pensez-vous pas que ce qui est contestable doit être sanctionné, que cela concerne l'Afrique ou l'Europe ?