Je vous remercie pour votre travail, sur lequel notre délégation pourra s'appuyer à l'avenir : il démontre avec brio que l'enveloppe d'un milliard d'euros annoncée par le Gouvernement pour la lutte contre les violences faites aux femmes relève avant tout d'un effet d'annonce, car seule une faible part de ce montant sera réellement affectée à cette politique publique.
Nous regrettons les difficultés rencontrées pour travailler en bonne intelligence avec l'ancienne secrétaire d'État.
En revanche, la nouvelle ministre, Mme Élisabeth Moreno, nous est apparue à l'écoute et très attentive à nos propos lors de son audition et désire vraiment s'impliquer dans les dossiers qui relèvent de son champ de compétences. Avez-vous pu la rencontrer et recueillir ses réactions sur les recommandations que formule votre rapport ?
La discussion en séance publique des crédits du programme 137 est un exercice extrêmement frustrant dans la mesure où, lorsqu'un parlementaire souhaite abonder une enveloppe budgétaire, il est contraint d'en réduire une autre. Notre marge de manoeuvre budgétaire en tant que parlementaire est donc très limitée et la discussion des amendements au projet de loi de finances ressemble, selon moi, à un jeu de dupes.