Vous nous avez interrogées sur la possibilité laissée au patient de choisir son vaccin. Je précise qu'au début il n'y aura de toute façon qu'un vaccin et que les stocks prévus ne permettront peut-être pas d'en maintenir l'offre lorsque les vaccins suivants arriveront sur le marché. Pour le vaccin Pfizer, on évoque - mais c'est susceptible d'évolution - un stock de 3 à 4 millions de doses, à raison de 2 doses par patient.
Il y aura ensuite des indications thérapeutiques pour chaque vaccin, qui sera dispensé dans le cadre d'une prescription individuelle, laquelle tiendra compte des caractères spécifiques du patient. La question du choix du vaccin ne se posera peut-être donc pas.
Il n'y aura pas d'adjuvant dans les deux premiers vaccins annoncés, qui sont en eux-mêmes suffisamment immunogènes.
Enfin, je précise qu'il n'y aura pas de sollicitation de la commission de la transparence de la HAS pour les premiers vaccins, puisqu'ils ont été achetés par l'État. La question de leur remboursement par la sécurité sociale ne se posera donc pas.