Intervention de Florence Lassarade

Commission des affaires sociales — Réunion du 16 décembre 2020 à 9h00
Audition de M. Alain Fischer professeur d'immunologie pédiatrique et président du conseil d'orientation sur la stratégie vaccinale

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

Vous avez souligné l'importance de vacciner les vaccinateurs. Ils ne semblent pas prioritaires dans la stratégie adoptée par la HAS.

Je suis moi aussi persuadée qu'il faut d'abord convaincre les généralistes, qui feront un premier pas en se vaccinant eux-mêmes. Tous les généralistes, infirmières et autres acteurs ne sont pas forcément convaincus de l'intérêt du vaccin. Peut-être les pharmaciens le sont-ils davantage. Je ne sais comment vous allez prendre le problème et quel vaccin vous allez leur proposer selon leur âge.

J'en viens aux jeunes : la stratégie de ne pas leur proposer de vaccin vient-elle du fait qu'ils sont moins fragiles, que l'on ne sait pas si le vaccin procure une protection contre la transmission ou parce qu'on a peur de conséquences auto-immunes, qui inquiètent toujours la population ? Cette attente s'explique-t-elle par la prudence ?

Si l'on était sûr que le vaccin stoppe la transmission, les jeunes ne seraient-ils pas la catégorie de population qu'il faudrait vacciner en premier ? On les culpabilise en effet beaucoup, ils rendent visite à leurs grands-parents et on leur demande de se tester deux fois par mois.

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