J’ai l’honneur de le représenter et je m’évertue à le faire au mieux. C’est, d’ailleurs, toujours un plaisir d’être avec vous, que ce soit pour les questions au Gouvernement ou lors des débats sur des projets de loi.
Monsieur le sénateur, le Président de la République, le Premier ministre et le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, ont eu l’occasion de s’exprimer à plusieurs reprises sur ce point. Je veux vous assurer que cette campagne vaccinale se prépare, et dans de bonnes conditions.
Vous avez soulevé un certain nombre de points importants et légitimes pour les Français. Permettez-moi de rappeler, à ce titre, que 61 % d’entre eux ont annoncé, dans un récent sondage, n’avoir pas forcément l’intention de se faire vacciner… Il est donc nécessaire d’évoquer ces questions en toute transparence, pédagogie et clarté, et je vous remercie de le faire aujourd’hui.
Les vaccins des groupes Moderna et Pfizer devraient être les premiers à obtenir une autorisation européenne. Il ne nous fallait pas l’attendre pour avancer. La Haute Autorité de santé a, ainsi, donné un avis précis sur la stratégie vaccinale, qui définit notamment les publics prioritaires ; vous en avez certainement pris connaissance.
La stratégie du Gouvernement est donc menée dans la plus grande transparence. La nomination de l’infectiologue Alain Fischer comme expert référent sur cette stratégie s’inscrit dans cette démarche de transparence.
Des questions complémentaires ont, en outre, été transmises à la Haute Autorité de santé, s’agissant, notamment, de l’impact de la sérologie sur la balance entre le bénéfice et les risques individuels de la vaccination. À ce stade, le statut sérologique est neutre sur la priorisation retenue par la Haute Autorité de santé.
Pour ce qui concerne l’acte vaccinal, celui-ci sera, en tout état de cause, réalisé après consultation médicale. Pour la phase 1, un médecin sera présent pour la vaccination, soit pour la réaliser, soit pour la superviser. Il est possible que la question de l’élargissement à d’autres professionnels de santé, par la suite, puisse se poser. Elle nécessitera d’être instruite et devra donc également être tranchée sur le fondement de la concertation et de l’avis de la Haute Autorité de santé.