L’examen de la nouvelle mission « Plan de relance » a été particulièrement révélateur. Si plusieurs de nos amendements ont été adoptés, pour les outre-mer, la culture, le logement, la rénovation urbaine et l’aménagement du territoire, c’est bien parce que le plan de relance du Gouvernement s’avère insuffisant et incomplet. Il se contente d’accentuer la politique de l’offre menée depuis trois ans contre vents et marées. D’autant que ce plan de relance a déjà bien rétréci : 100 milliards d’euros étaient annoncés cet été, mais la mission « Plan de relance » ne comporte que 22 milliards d’euros en crédits de paiement, auxquels s’ajoutent 10 milliards d’euros de baisse des impôts de production.
Nous regrettons évidemment, nous aussi, de n’avoir pas pu en débattre avec le ministre de la relance lui-même, Bruno Le Maire, qui aura surtout été, dans cette discussion budgétaire au Sénat, le ministre de l’absence !