Pourtant, toutes les études montrent que la crise a exacerbé les inégalités. Ce sont les Français les plus modestes qui sont les plus durement touchés par la dégradation de la situation. Ce sont les associations de solidarité qui voient leurs files d’attente s’allonger. Ce sont les maires qui alertent sur le décrochage des quartiers populaires. Ce sont les jeunes qui risquent de devenir une génération sacrifiée.
L’explosion de la pauvreté est alarmante. Si la mesure que nous avons adoptée pour renforcer le dispositif Coluche et encourager la générosité des Français est bienvenue, elle ne saurait servir d’unique instrument de solidarité. Nous avons proposé, en vain, d’améliorer la prise en charge du chômage partiel, d’augmenter les minima sociaux et de les étendre aux jeunes de 18 à 25 ans.
Mes chers collègues, mon groupe ne revendique pas le monopole du cœur, …