Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les sénateurs, ainsi que cela a été souligné, nous voici parvenus au terme de l’examen du projet de loi de finances par le Sénat en première lecture.
Le texte adopté par votre assemblée présente des différences avec celui qui résultait des travaux de l’Assemblée nationale. Certaines sont surmontables. D’autres découlent de divergences politiques. C’est simplement le fruit du débat démocratique : les positions des uns sont aussi légitimes que celles des autres dès lors que toutes se fondent sur la conviction de défendre l’intérêt général.
La commission mixte paritaire se saisira du texte, qui continuera son parcours législatif. M. le président de la commission des finances l’a rappelé, nous travaillons actuellement, comme nous l’avions annoncé à l’ouverture de vos travaux, à l’intégration de crédits consacrés à l’urgence et à la protection dans le texte que l’Assemblée nationale examinera en nouvelle lecture. Je veillerai à ce que la version adoptée par les députés soit transmise dans les meilleurs délais au Sénat. D’ailleurs, les amendements du Gouvernement vous seront adressés en même temps qu’à l’Assemblée nationale, afin que vous puissiez en prendre connaissance.
Nous nous retrouverons dans les prochains jours pour la nouvelle lecture – je n’ose dire l’adoption des conclusions de la commission mixte paritaire –, mais je souhaite d’ores et déjà vous adresser mes remerciements.
Je vous remercie, monsieur le président, de votre sollicitude – je vous le dis sincèrement. Je remercie l’ensemble des vice-présidents, qui nous ont permis, je le crois, de débattre dans de bonnes conditions.
Je remercie aussi tout particulièrement M. le président de la commission des finances et M. le rapporteur général. Le premier déclarait voilà quelques instants craindre de mettre le second dans l’embarras en soulignant la relation de confiance qui avait pu caractériser leur travail en commun. Pour ma part, je peux vous mettre tous les deux dans l’embarras, puisque j’ai travaillé en confiance avec chacun d’entre vous. §D’ailleurs, ce fut un véritable plaisir.
Je voudrais enfin remercier l’ensemble des sénatrices et des sénateurs qui ont participé au débat. Nous avons eu, je le crois, des débats de qualité, des échanges courtois. J’ai toujours beaucoup de plaisir à travailler avec vous. Nous nous reverrons sans doute bientôt – n’y voyez pas l’annonce d’un projet de loi de finances rectificative qui serait par trop précoce ; personne ne le souhaite ! –, sur des textes financiers ou liés aux comptes publics. Merci à tous !