Cet amendement vise à préserver le rôle consultatif du président du conseil de développement, qui siège au sein du conseil de surveillance.
Il est vrai que la participation du président du conseil de développement fait l’objet d’une revendication récurrente, particulièrement forte au Havre puisqu’il se trouve que cette personnalité y est aussi le président de l’Union maritime et portuaire (UMEP).
On le voit, une véritable complémentarité est nécessaire entre le conseil de surveillance et le conseil de développement, cette symbiose faisant avancer la gouvernance portuaire. Si conflit d’intérêts il y avait, nous serions plutôt dans une situation de blocage. C’est la raison pour laquelle il faut donner au président du conseil de développement la possibilité de siéger, mais simplement avec une voix consultative.
Plus globalement, la modification des règles du conseil de surveillance intervient au mauvais moment, car les ports se trouvent en grande difficulté. Ainsi, le port Haropa-Le Havre, après avoir traversé une crise sociale et économique, enregistre une baisse de 28 % de son trafic, et doit en plus affronter les conséquences du Brexit.
Ce n’est pas dans la tempête que l’on change les équipages ! Encore une fois, il n’est pas temps de changer les règles de gouvernance et de briser les équilibres existants.