… sans pour autant casser la dynamique de ce secteur. Je pense que nous avons abouti à un texte équilibré.
Madame la ministre, votre projet de loi était bon. Nous en avons respecté les principes, la trame, les éléments essentiels. Nous nous sommes juste efforcés de le compléter. J’espère que le Sénat validera notre approche.
Ceux qui voudraient minimiser nos apports font à mon avis fausse route, et je voudrais expliquer pourquoi.
Tout d’abord, il était nécessaire d’opérer une réforme des taux de l’usure. Comme l’a rappelé Mme Lagarde, les catégories sur lesquelles se fonde la problématique du taux de l’usure sont obsolètes. Aujourd’hui, les personnes les plus fragilisées se voient proposer le crédit le plus cher et le mode de crédit le plus dangereux, puisque c’est celui qui ne s’amortit pas.