La deuxième bonne nouvelle, c’est que les complotistes ont tort. Tous les anti-science sont en train de recevoir le meilleur des démentis, et les scientifiques la meilleure des confirmations : 7 jours en janvier dernier pour séquencer le génome du virus ; 303 jours entre le premier patient et la sortie d’un vaccin, là où il fallait dix ans auparavant. D’ici à quelques mois, la pandémie sera vaincue par une extraordinaire performance scientifique, technologique, industrielle et logistique mondiale – j’allais dire mondialisée, mais je ne voudrais choquer personne…
Bien sûr les anti-science ne vont pas lâcher le morceau. Ils essaient maintenant de discréditer les vaccins, avec un certain succès si l’on en croit les sondages, qui affirment que 60 % de la population serait réticente. Les sondages disaient aussi qu’Hillary Clinton serait élue contre Trump et que les Anglais voteraient contre le Brexit…
Si l’on faisait le travail correctement, en demandant à ceux qui hésitent s’ils font parce qu’ils sont contre les vaccins ou parce qu’il y a encore des incertitudes, on découvrirait que les Français, loin d’être des obscurantistes, sont, au contraire, des gens très rationnels. Ils comptent une petite minorité d’anti-vaccins et une grande majorité qui se dit : « Avant que ma grand-mère ne se fasse vacciner, je veux être sûr qu’elle ne risque rien. »
Je vais vous proposer le sondage de l’Institut Malhuret.