Avez-vous prévu que la phase de recueil du consentement et la vaccination se fassent de façon distincte, conformément à ce que prévoit l’article L. 1111-2 du code de la santé publique ? Le cas échéant, un début de vaccination contre le covid-19 dès la fin du mois sera-t-il compatible avec la législation actuelle ?
Deuxièmement, en ce qui concerne la première phase de vaccination dans les Ehpad, 30 % des établissements ne disposent pas de médecin coordinateur et, dans beaucoup d’autres, le médecin ne passe dans l’établissement qu’une fois par semaine, ce qui risque de compliquer l’organisation de la vaccination. Par conséquent, allez-vous vous appuyer sur les médecins libéraux ?
L’entrée de la deuxième phase de vaccination marquera le début de la massification, en ouvrant progressivement le vaccin à la population générale. Plusieurs raisons plaident en faveur d’une vaccination s’appuyant sur les médecins généralistes, qui ont la confiance de leurs patients, ainsi que sur les infirmiers libéraux et les pharmaciens.
Comment envisagez-vous de construire l’organisation de la vaccination de masse ? Y aura-t-il des régions ou des départements prioritaires ? Quel sera le rôle des préfets et des élus locaux ? Quelle est la composition du comité d’élus locaux que vous envisagez de réunir tous les quinze jours, et quel sera son rôle ?
Enfin, j’appelle l’attention du Gouvernement sur la situation des 3, 8 millions de Français qui vivent dans des territoires sous-dotés en médecins généralistes, soit 6 % de la population. Il ne serait pas acceptable que les Français habitant dans les déserts médicaux pâtissent, durant cette campagne de vaccination, du faible nombre de professionnels de santé.