Intervention de Marc Laménie

Réunion du 16 décembre 2020 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Desserte du tgv est

Photo de Marc LaménieMarc Laménie :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, chers collègues, ma question s’adresse à Mme la ministre de la transition écologique.

Passionné de géographie ferroviaire, attaché au monde cheminot et au réseau ferré national – moins de 30 000 kilomètres de lignes sont ouverts à la circulation commerciale aujourd’hui – j’aurais volontiers posé des questions sur les trains d’équilibre du territoire, les trains régionaux, les lignes rurales ou le fret capillaire notamment, mais aussi sur les moyens humains auxquels nous sommes, comme vous, très attachés. Mais j’évoquerai dans ma question l’aménagement du territoire et les dessertes TGV, les lignes à grande vitesse représentant plus de 2 400 kilomètres de lignes.

Le TGV Est a été inauguré en juin 2007. Il est financé par l’État, par Réseau ferré de France et par les collectivités territoriales, notamment par les conseils généraux, les anciennes régions, les villes et les intercommunalités. Mais depuis la crise sanitaire – et même avant –, les extensions de desserte TGV sur ligne classique sont délaissées, abandonnées.

Dans les Ardennes, la desserte s’arrête bien souvent à Reims-centre. Les villes de Rethel, Charleville-Mézières et Sedan ne sont donc pas desservies. Il en est de même pour des villes des départements de la Meuse, des Vosges, de Moselle, de Meurthe-et-Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Alors que les Ardennes devaient être desservies par deux allers-retours quotidiens en TGV, depuis le confinement Reims est le terminus de la ligne.

Par ailleurs, les horaires d’ouverture des guichets de gare sont de plus en plus réduits. La gare de Charleville-Mézières est fermée le dimanche et n’a pas de guichet, alors que cette commune compte 48 000 habitants.

L’heure est pourtant aux « TGV InOui » et aux slogans tels que « Voyagez avec votre temps », « Grande vitesse, bas-carbone » ou « Voyagez avec nous, c’est moins de CO2 émis ».

Ma question est donc la suivante, madame la ministre : à quand une véritable politique ferroviaire et de soutien à nos territoires ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion