…voire fort élevés.
Je rappelle que la fixation d’un taux d’intérêt dans le cadre d’un crédit à la consommation dépend non seulement du taux de refinancement, qui, certes, a régulièrement baissé récemment, mais aussi du coût du risque de non-remboursement, qui augmente avec le chômage, total ou partiel, et la diminution du revenu de nombre d’emprunteurs. À cela s’ajoutent les frais fixes, qui sont proportionnellement plus élevés dès lors que le crédit porte sur un montant faible. Enfin, il y a la marge bancaire.
Ces quatre éléments constituent le coût du crédit à la consommation ; alors que l’un baisse, l’autre augmente, ce qui peut contribuer à expliquer autrement que par la reconstitution de marges bancaires le maintien de taux assez élevés.
Monsieur Revet, vous avez à juste raison parlé de la protection de nos concitoyens contre les accidents de la vie.
J’ai évoqué parfois les stabilisateurs automatiques ou sociaux, mentionnés également par Mme Bricq et qui, certes, existent. Mais il y a aussi, et c’est très important en matière de crédit à la consommation, l’assurance, qui est destinée à pallier les effets des accidents de la vie : assurance contre le décès, assurance contre la perte d’emploi, assurance contre le risque de chômage partiel, et donc de perte partielle de revenus, actuellement à l’étude.
Si le projet de loi comporte des éléments sur la réforme de l’assurance des emprunteurs, c’est bien pour renforcer la concurrence entre les assureurs au bénéfice du consommateur, avec le même intérêt, mais à des coûts moins élevés.