Le taux d'usure défini par l’article L. 313-3 du code de la consommation dépasse, à l'heure actuelle, les 20 % ce qui, rapporté au taux d'inflation – environ 1 % – et au coût de la ressource financière – environ 4 % – paraît très largement excessif.
Or, les crédits renouvelables ou revolving sont très souvent proches du taux d’usure, ce qui contribue au surendettement des particuliers.
La commission spéciale, consciente de ce problème, propose de redéfinir le taux d’usure et de faire en sorte que, désormais, le plafond du taux des crédits à la consommation soit fixé selon leurs montants. Par ailleurs, les crédits renouvelables et amortissables seront fondus dans une même catégorie, ce qui est très positif.
Cependant, la méthode de calcul du taux d'usure avec l'application d'un taux multiplicateur de 1, 33 au taux moyen de chaque nature d'opération demeure inchangée.
Le présent amendement vise à ramener à 1, 10 ce coefficient multiplicateur, ce qui permettrait de réduire le taux d'usure.