Monsieur l'ambassadeur, je connais également bien le Venezuela, celui du président Chavez. Aujourd'hui, nous assistons à une rapide dégradation de la situation économique, de la santé des citoyens, alors que des efforts importants avaient été réalisés. Nous constatons aussi des manquements aux droits de l'homme, des disparitions d'argent lié à la production de pétrole - qu'il est certainement possible de retrouver sur des comptes offshore.
Si vous ne faites confiance ni à l'Union européenne ni aux Américains, pensez-vous qu'il soit possible que le Venezuela, avec cette nouvelle législature, demande de l'aide aux pays latino-américains et à des organisations latino-américaines pour organiser une élection qui apparaîtra aux yeux du monde comme libre ?
Pensez-vous, par ailleurs, qu'il soit possible de donner un signe fort, en libérant immédiatement tous les prisonniers politiques ?