Il ne s'agit pas du vaccin de Sanofi ; il s'agit de demander à Sanofi de conditionner du vrac, c'est-à-dire de la substance active d'un vaccin existant, par exemple celui d'AstraZeneca. Le problème n'est pas un problème de stocks ; le problème majeur, pour les trois fabricants, c'est l'embouteillage, la mise en flacon. Il faudrait donc des accords négociés entre les laboratoires pour que Sanofi, par exemple, puisse conditionner dès aujourd'hui des doses de vaccin d'un autre fabricant afin de pouvoir fournir au mois de juin les deux fois 40 millions de doses dont vous avez besoin. Je ne parle pas d'attendre le vaccin de Sanofi, qui ne sera en effet pas disponible en quantité suffisante au mois de juin.