Ma question s’adressait à M. le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques.
Pendant que le monde entier assistait avec effarement à l’envahissement du Capitole, un autre événement, non moins important, s’est déroulé au nez et à la barbe de la puissance publique : les comptes du président des États-Unis sur le Net ont été supprimés.
Un premier réflexe a conduit beaucoup de ceux qui s’indignent des excès récurrents de Donald Trump à se réjouir de l’attitude des Gafam. Cependant, à y regarder de plus près, cette censure doit nous pousser à nous interroger sur l’état des libertés publiques et sur le risque que ces multinationales font désormais peser sur la liberté d’expression.